Presse

FRATERNITÉ, Conte fantastique

C’est déjà la rareté du projet qui nous fait l’aimer. Peut-être parce qu’on en a trop vu, des pièces peine-à-jouir, tellement tétanisées des procès en mauvais goût qu’elles ne tentent jamais rien, préférant au risque du pompiérisme la rétention prudente des émotions. Caroline Guiela Nguyen, elle, en balance plein, dans l’exacerbation des passions. Ce serait du pathos en pâté si le niveau d’écriture et de mise en scène n’était pas ce qu’il était. Et si ne vibraient sur la scène ces forces vives directement prélevées de la «société civile».

Libération 08.07.2021

Avec FRATERNITÉ, Conte fantastique, Caroline Guiela Nguyen s’impose comme une autrice à la densité exceptionnelle. Elle utilise la fiction pour disséquer en profondeur des thèmes universels : la puissance des liens par-delà l’absence et le temps, l’amour, la mémoire, ce fil invisible entre les hommes, cette fraternité qui pourrait assurer leur salut.

La Croix 07.07.2021

Fraternité étonne et séduit par sa foi absolue en la fiction, par sa maîtrise des éléments scéniques et par son originalité dans le choix et la direction des acteurs. […] Elle affirme son univers scénique, désormais bien reconnaissable et peaufiné avec ses fidèles collaborateurs.

Le Monde 07.07.2021

Le théâtre de Caroline Guiela Nguyen possède une force incroyable : celui de sublimer la force de la vie en rendant hommage aux absents. Il touche parce qu’il est écrit au futur proche. Et parle de nous tout de suite et maintenant. Et c’est justement bouleversant.

Paris Match 07.07.2021

FRATERNITÉ, Conte fantastique (★★★★☆) by Caroline Guiela Nguyen concerns self-governance by a small group. The setting – an antiseptic clinic “of care and consolation” – is hyperreal but the story is utterly, brilliantly improbable.

The Guardian 08.07.2021

Bouleversant. […]. Il fallait oser s’aventurer sur des terres futuristes, dérouler un récit d’anticipation, ce qu’elle fait de manière remarquable. […]. Caroline Guiela Nguyen fait de la question de la représentation une démarche politique et citoyenne.

Médiapart 29.09.2021

Un concentré d’émotion, à l’état brut. […] Quinze comédiens de tous les âges au plateau, amateurs et professionnels, ce n’était pas un défi assez grand pour cette metteuse en scène ambitieuse. Il lui fallait aussi faire dialoguer une pluralité de langages sur scène. […] Une polyphonie essentielle, condition ultime de l’unité du groupe dans sa diversité. Comme dans « SAIGON » […], c’est la langue qui se fait ici moyen de transmission, pont entre la mémoire et le corps, vecteur de l’histoire.

Marianne 22.09.2021
Saigon

Europe’s hottest theatre directors : Caroline Guiela Nguyen

THE GUARDIAN, 03.09.2018

This poignant saga makes plain the intimate pain wrought by colonial arrogance, culture clashes and exile.

THE NEW YORK TIMES, 08.01.2018

Un tempo, un lavoro così intelligente e umano lo avrebbe concepito un genio come Ariane Mnouchkine.

LA REPUBLICA, 07.11.2018

Ainsi va-t-il, ce spectacle qui ne ressemble à aucun autre […] et qui se termine par ces mots : « C’est ainsi que se racontent les histoires au Vietnam : avec beaucoup de larmes. » On les aime, ces larmes-là, qui nous avaient été si longtemps confisquées dans le théâtre français 

LE MONDE, 11.07.2017

Caroline Guiela Nguyen fait de son chez soi un chez nous. Elle y parvient parce que son chez soi est ouvert, hybride, traversé par l’ailleurs et par l’autre. Elle y parvient parce qu’elle fait du théâtre un récit où tous nous avons notre place

FRANCE CULTURE 13.07.2017

Médusés, bouleversés, les spectateurs redécouvrent sur scène, dans la pudeur, le goût de l’ellipse et une infinie délicatesse, tout un pan trop négligé de notre mémoire coloniale et des sacrifices humains

TÉLÉRAMA, 11.07.2017

Les beaux spectacles, les spectacles inoubliables – et SAIGON en est un – mettent en joie, mais quand ils s’éloignent, quand on rentre chez soi, quand on se retrouve seul, commence cette délicate tristesse de l’oubli. On a tout aimé, on voudrait tout retenir de lui.

MEDIAPART, 12.07.2017
FRANCE CULTURE : NUMÉRO 7. A SAÏGON AVEC CAROLINE GUIELA NGUYEN
ARTE, 18.11.2018
Elle brûle

Ce qui est magnifique, dans Elle brûle, c’est à quel point tout est suggéré, dans la succession de tableaux qui composent le spectacle. Ils s’enchaînent si bien que l’on a l’impression de s’immerger […]. Cela tient au talent de Caroline Guiela Nguyen, au jeu remarquable des comédiens. Elle brûle, qu’on ne saurait trop conseiller d’aller voir, renvoie un miroir, avec une grâce inquiètante ou au choix une inquiétude graçieuse.

LE MONDE, 27.11 .2013

Une fable cruelle gérée avec maestria par une jeune metteuse en scène à suivre. […] Tous les acteurs sont parfaits dans ce spectacle très réussi.

LES INROCKS, 20.11 .2013

Le spectacle de Caroline Guiela Nguyen dénote une grande maîtrise. Il soulève la peau du réel, l’épaisseur du présent.

LE NOUVEL OBS, 24.11 .2013
PORTRAITS
FRANCE CULTURE – Affaires culturelles – 21.09.21

Pour tous les enfants de demain, je souhaite que ce ne soit pas par chance qu’ils arrivent au théâtre. Il faut que ce soit quelque chose qui puisse être envisagé, programmé, planifié, étudié concrètement.

PARIS MATCH, 21.09.2021

Pour tous les enfants de demain, je souhaite que ce ne soit pas par chance qu’ils arrivent au théâtre. Il faut que ce soit quelque chose qui puisse être envisagé, programmé, planifié, étudié concrètement.

PARIS MATCH, 21.09.2021

Je travaille avant tout avec des personnes, avec ce qu’elles sont, mais aussi avec l’imaginaire dont elles sont faites.

SCENEWEB, 29.12.2020

Il est urgent de remettre l’imaginaire
en marche

LE MONDE, 05.06 .2019

Comment on l’appelle, d’ailleurs, cette émotion particulière ? Ce mélange d’adhésion et de distance, qui n’a pas la naïveté du regard au premier degré, ni tout à fait le surplomb ironique du second ?

LIBÉRATION, 16.01 .2019

Quand je travaille, j’ai la volonté d’être poreuse à l’ensemble des visages sur un plateau.

FIGARO MADAME, 30.11 .2018

Ce qui m’intéresse, c’est d’inventer. Quand j’entre dans un commissariat ou dans un centre d’aide à l’enfance, cela devient pour moi une source immense d’idées.

PARIS MATCH, 29.01 .2018

Il fallait casser le moule, réintégrer dans la représentation de nos vies ce qui en fait la matière même, sa fragilité et sa complexité. Alors tous les spectacles des Hommes approximatifs mêlent comédiens professionnels et amateurs, de tous âges et d’origines différentes.

LE MONDE, 17.04 .2015